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13 février, 2012 algérie: décès du général mohamed lamari, ancien homme fort de l’armée lundi 13 février 2012 l’ancien homme fort de l’armée algérienne, le général à la retraite mohamed lamari est décédé lundi à biskra (420 au sud d’alger), selon une source gouvernementale.le général lamari est mort d’une crise cardiaque à l’hôpital de tolga, près de biskra, où il avait été admis à la suite d’un malaise, a indiqué cette source confirmant une information du quotidien arabophone ennahar sur son site internet.cet ancien officier de l’armée française, formé à l’accdémie militaire de moscou, avait nommé chef d’état-major de l’armée algérienne en 1993 au moment où les violences des groupes islamistes armés étaient à leur paroxysme en algérie.le général lamari a démissionné en août 2004 de son poste de chef d’état-major de l’armée, trois après l’élection du président abdelaziz bouteflika pour un deuxième mandat. dans le cercle très restreint des « décideurs » militaires algériens, mohamed lamari tenait une place à part : celle du « patron » de l’armée dans un pays où une poignée de généraux a toujours détenu la réalité du pouvoir. nombre d’observateurs à alger avaient vu alors dans son départ l’opportunité pour le chef de l’etat de conforter sa position face à l’armée, considérée 40 ans durant comme la véritable détentrice du pouvoir en algérie, imposant traditionnellement son candidat à la présidence de la république. sa démission était considéré comme une victoire pour bouteflika et son clan. le général lamari a pesé de tout son poids pendant une décennie sur la vie politique de l’algérie. né en juin 1939 à alger, mohamed lamari avait tout d’abord exercé les fonctions de commandant de la 5e région de constantine (nord-est), avant de devenir commandant en chef des forces terrestres. il occupa cette fonction jusqu’en 1992, date à laquelle il devint pour quelques mois le conseiller du ministre de la défense de l’époque, khaled nezzar. en septembre de la même année, il prit la tête d’un corps spécial anti-terroriste formé des élites de l’armée, de la gendarmerie et de la police chargé de la lutte contre les islamistes armés, jusqu’à sa nomination au poste de chef d’etat-major de l’armée. iris samy publié dans politique | pas de commentaires » -- le pouvoir réveille ses pions en kabylie 26 septembre, 2013 les pions tenue une autre réunion au bureau de khalida toumi qui a regroupé abdelmajid sidi said, amara benyounes, ould ali lhadi sous la bienveillante attention du colonel alili, ancien du drs qui s’était illustré par de scabreuses manipulations lors des évènements tragiques de 2001 qui avaient mené à l’émergence du mouvement des arouchs. son activisme avait été durement dénoncé à l’époque dans divers canaux de communication proches des milieux de l’opposition. peu habitué à affronter les interpellations, surtout quand elles sont publiques, l’homme en avait conçu un lourd dépit et envoya force messages aux opposants, leur jurant qu’ils se méprenaient sur ses véritables intentions. c’est la première fois qu’il réapparait dans une opération politique « chaude ». l’ordre du jour de la réunion portait sur la manière de contrer les dénonciations dont sont l’objet en kabylie ceux que l’opinion régionale appelle malicieusement la bande des quatre et, surtout, de contenir le réveil soudain de certains membres des arouchs qui affichent une hostilité inattendue contre bouteflika. avant la réunion, benyounes avait préconisé de soudoyer les éléments les plus virulents, toumi a proposé les moyens des réseaux de son relais local ould ali et abdelmadjid sidi said avait garanti la mise à disposition de certains « syndicalistes ». pour des raisons inexpliquées, la corruption qui avait servi à gérer et à manipuler le providentiel mouvement qui avait permis de perturber la kabylie pendant deux ans n’a pas été à la mesure des attentes des 4 compères. ils ont donc décidé d’alerter les hauts responsables du drs qui n’ont pas montré, pour l’instant, une grande précipitation à désamorcer les invectives ciblant le chef de l’etat. l’atmosphère était tendue car les 4 partenaires se surveillent comme chien et chat. toumi n’a jamais apprécié benyounes qui le lui rend bien, pour des questions vénales, ould ali est resté en froid pendant des mois avec le clan des benyounes et sidi said a toujours veillé à maintenir une certaine distance avec des individus dont il connait le rejet en kabylie. pour rassurer le groupe, le colonel alili, cherchant probablement à se remettre dans les circuits des services, s’est prévalu de sa capacité à maitriser les acteurs à l’origine de la campagne lancée contre le clan présidentiel. ces derniers jours, la maison de la culture de tizi ouzou, centre névralgique de l’entrisme bouteflikien en kabylie, accueille de frénétiques réunions et visites. dans cette agitation un peu désordonnée, la remarque de ce chef de daira qui a longtemps servi dans la région et qui y a gardé un pied à terre mérite d’être entendue: « quand le pouvoir réveille ses pions en kabylie, c’est qu’en général, ça va bouger à alger ». samy iris publié dans politique | pas de commentaires » -- la guerre en syrie est un plan de recolonisation dont fait partie l’algérie» 26 septembre, 2013 25. septembre 2013 michel collon : «on a perdu le réflexe de se méfier du colonialisme.» d. r. samy iris : comment évaluez-vous le développement de la situation en syrie en ce moment ? michel collon : je crois que l’on assiste à un tournant historique. on voit que les etats-unis, qui ont été, jusqu’à présent, très arrogants et se permettaient de déclencher des guerres assez facilement, sont maintenant face à une résistance très forte en syrie, face aussi à un refus de la russie et face à la résistance croissante des pays du sud. le sentiment qui se développe en amérique latine, en afrique, dans le monde arabe aussi et en asie bien entendu, est que les etats-unis sont une puissance déclinante, qu’ils mènent une politique égoïste visant seulement à voler les richesses pendant que les peuples restent dans la pauvreté, et qu’il est donc temps de résister à ces guerres qui sont purement économiques, des guerres du fric, et qu’il faut construire un front par rapport aux etats-unis et à leurs alliés européens, puisque l’europe suit les etats-unis de manière très docile et hypocrite et est impliquée dans ce système. nous avons réalisé une série d’entretiens avec des personnalités aussi divergentes les unes que les autres, notamment paul craig roberts qui fut conseiller de reagan. un point revient souvent : dans le monde occidental, aujourd’hui, les anti-guerre par rapport à ceux qui dénonçaient la guerre du vietnam, par exemple, sont à droite. pourriez-vous nous faire un commentaire à ce sujet ? nous avions, en europe, un mouvement anti-guerre extrêmement puissant qui s’était développé justement pendant la guerre du vietnam. ce mouvement a été très affaibli. on en a vu encore une pointe en 2003 au moment où bush a attaqué l’irak et où nous étions des millions dans la rue, mais il faut bien constater que quand les etats-unis ont attaqué la libye, quand ils sont intervenus en yougoslavie et en afghanistan, il n’y a pas eu de forte résistance. je pense qu’il faut analyser le problème en se demandant comment la gauche européenne qui avait toujours été en principe anti-guerre, anti-coloniale, anti-injustices sociales, se retrouve maintenant, à de très rares exceptions, aux côtés des etats-unis et de l’otan, dans une grande alliance qui englobe israël, l’arabie saoudite, le qatar et toutes ces dictatures épouvantables qui prétendent qu’elles vont apporter la démocratie en syrie. et la gauche européenne marche avec ça ? c’est une comédie et il est très important d’expliquer d’où cela provient. je pense qu’on a perdu le réflexe de se méfier du colonialisme, de refuser la guerre et de rechercher des solutions politiques aux problèmes. on a perdu cette idée que les nations ont le droit de décider de leur système social, de l